Vernissage et Prix de la Critique « MyFrenchFilmFestival »
Jeudi 31 mai 2018 s’est tenu le vernissage de l’exposition photos « Tunis, regards décalés » au concept store mooja (Mutuelleville). Ce fut l’occasion de découvrir dans une ambiance chaleureuse les réalisations des élèves de l’atelier Taswir, réalisées durant l’année et dirigées par leur professeur Mme Zaoui et le photographe, M. Pol Guillard.
Le 1er numéro de la Revue Taswir a remporté un franc succès puisque tous les exemplaires ont été vendus, lors de la soirée ainsi qu’une bonne partie des photos.
Une belle réussite qui vient conforter celle remportée par les 8 élèves de l’atelier lors de leur participation au « MyFrenchFilmFestival ». En effet, ils ont eu l’honneur de gagner le 1er Prix de la Critique de ce concours organisé par l’AEFE, en partenariat avec UniFrance, face à un jury, composé du réalisateur Olivier Babinet et de représentants d’UniFrance et de l’AEFE.
Trente classes, 12 pays, 400 élèves issus des établissements français à l’étranger ont participé à cette 8ème édition du festival de cinéma français en ligne.
A la fin de cette soirée de vernissage, les heureux lauréats sont repartis avec leur diplôme remis par M. Verger, proviseur du lycée PMF, et ils ont eu l’occasion d’être félicités par Mme Isabelle Giordanno, directrice d’UniFrance, dans la vidéo ci-dessous.
Extrait de la critique Parole vraie, par les élèves du lycée Pierre-Mendès-France de Tunis:
« Sincérité. C’est, à nos yeux, le mot qui traduit le mieux Swagger, documentaire réalisé par Olivier Babinet en 2016. Pas de paillettes, pas d’insultes, pas de racailles, pas de violences… juste des mots, juste une parole vraie qui, de bout en bout, aura su être authentique, pudique et sincère. Car, en effet, tout commence par des mots prononcés en voix-off, des voix sans visages nous invitant à écouter ceux qui d’ordinaire restent non visibles.
Faire parler ceux qu’on ne voit pas. Mettre des visages sur des voix. Tel est le pari du cinéaste, loin des clichés sur la banlieue véhiculés depuis longtemps par la presse et les médias. Cette parole, redondante, traverse l’ensemble du film et répond au dispositif du documentaire : questionner, répondre, écouter, se confier et montrer. L’on ressent combien tout le film s’est construit sur une confiance largement établie entre le documentariste et ces jeunes sur lesquels une caméra discrète et respectueuse s’est penchée. »